comment faire une maquette de la ville de demain
Jai fait le lien avec la géographie. Deux semaines avant, grâce au guide pédagogique Magellan, nous avions dessiné la ville végétalisée de 2050. Les élèves dessinent la ville végétalisée de 2050 2. Le matériel. Nous avons utilisé
Àpartir d'un contenu iconographique illustrant des projets (existants ou utopiques) d'initiatives architecturales en phase avec la nature, les participants seront invités à rêver la ville de demain et à la réaliser en maquette. L'objectif de l'atelier est d'investir toutes les dimensions de l'espace urbain: dessins au sol et sur les murs à la craie, végétalisation des surfaces
Grâceau travail collaboratif, la conception et la rénovation de demain seront optimisés et gagneront en rentabilité en réduisant les coûts (-15 % environ), les délais ainsi que les malfaçons sur les chantiers. A terme, le BIM s’imposera comme une partie intégrante du bâtiment de demain, en le suivant de sa conception, son
Autourde la même thématique de la ville du futur, nous avons participé à l’atelier de Design Fiction animé par Olivier Wathelet, anthropologue, expert en innovation et co-auteur de Jouer avec les futurs.Regroupés en équipe de 7 à 8 personnes, nous avons imaginé de manière ludique les tendances de la ville de demain et découvert l’outil de Design Fiction – technique
Ladministration de la Ville de Genève, forte de quelque 4000 collaborateurs et collaboratrices, est composée de 5 départements municipaux et du Secrétariat général. Secrétariat général Département des finances, de l’environnement et du logement
nonton the walking dead season 11 episode 20 sub indo. La mairie de Paris accueille des enfants pour les faire réfléchir et inventer la ville de demain. 1jour1actu s’est rendu sur place pour assister à ces ateliers. Une chose est sûre cela vaut le détour, on te le conseille ! Du présent à l’avenir En entrant dans le bâtiment de la mairie, au centre de Paris, tu découvriras de très belles œuvres en Lego, montrant des monuments de Paris, comme le Louvre ou Notre-Dame de Paris. Imagine un peu la reproduction de la cathédrale a été construite en 170 heures avec 198 000 briques. Rien que ça ! Lors de la visite, tu peux également t’inscrire à des ateliers tu seras alors invité à créer toi-même ta ville du futur, en une heure top chrono, sur une petite plaque qui te sera prêtée ! Des machines encore jamais inventées Moi, j’ai imaginé des immeubles avec une machine qui permettrait aux habitants d’être éclairés par le Soleil et une autre machine qui permettrait de récupérer l’eau de pluie dans des bassines, pour arroser la ville », explique César, 12 ans. Mathis, 8 ans, a préféré inventer une ville avec un avion qui permettrait d’aller très très vite, un peu comme Batman ». D’autres enfants ont imaginé des maisons-bateaux, des villes qui repousseraient les ennemis, comme les zombies ! Ou encore des villes avec des polices du futur, qui trouveraient des trésors. L’un d’eux a même inventé une ville avec des chevaux, qui permettraient de se déplacer gratuitement. Ces animaux s’appelleraient des Chevalib », en clin d’œil aux vélos en libre-service, déjà disponibles à Paris, qui s’appellent les Vélib’. Futé ! De la nature à tous les coins de rue Ces ateliers permettent aux enfants de montrer toute leur créativité. Ce ne sont pas les adultes qui leur imposent des idées », explique Daniel, un animateur de l’atelier. Ce qui me frappe, c’est de voir que la plupart d’entre eux construisent des villes en mettant de la nature partout. Ils ont décidé que ce serait un élément important dans le futur », les créations des enfants de l’atelier Lego de la mairie de Paris Et toi, comment imagines-tu la ville de demain ? Qu’est-ce qui te semble important à créer ou à inventer ? Propose tes idées dans les commentaires et, pourquoi pas, construis aussi des maquettes…Et puis, si tu es à Paris pendant les prochaines semaines, on te suggère de participer à ton tour aux ateliers, en t’inscrivant sur le site Muriel Valin
Posez une question Pour pouvoir poser une question, vous devez souscrire à un abonnement familial. Découvrir l'offre Toutes les questions de parents Pour pouvoir accéder à toutes les questions de parents, vous devez souscrire à un abonnement familial. Découvrir l'offre Géographie Plus de la moitié de l’humanité vit en ville et le mode de vie urbain recouvre des réalités très différentes. Dans le deuxième chapitre sur La ville de demain », le professeur entraîne ses élèves à imaginer la ville du futur comment s’y déplacer ? Quels types d’habitats ? Comment intégrer le développement durable pour aménager des villes durables » ? Comment faire cohabiter des populations différentes ? Les élèves doivent s’imaginer la métropole la plus proche de chez eux dans 20 ans et la façon dont ils l’ professeur peut s’appuyer sur plusieurs exemples concrets comme les écoquartiers Bedzed en Angleterre ou le Millenium Village au Royaume-Uni ou le projet Lilypad au large de Monaco. Vous trouverez ici d'autres projets de cités du futur et ici des réalisations d'élèves sous forme de cartographies imaginaires. Un travail magnifique. Ce chapitre peut aussi se prêter à une approche pluridisciplinaire avec la SVT ou la technologie par exemple…Retrouvez tout le programme de géographie ici.
Expositions Neuf expositions au cœur de l’événement, pensées autour du lien entre terre et villes, ont rythmé la Bap! 2022. Parmi les sujets découverts un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus résilients. Exposition Élément terre » Une compréhension nouvelle, sensible, des sols que nous façonnons et qui façonnent nos vies, nos villes, nos paysages. L’exposition Élément terre » présentait une maquette vivante et grand format de la région Île-de-France, fabriquée en terres franciliennes. À sa surface, poussaient des algues, des mousses et des lichens figurant nos forêts, jardins et zones urbanisées. Une longue coupe géologique du bassin parisien dévoilait ce qui se passe sous nos pieds, accompagnée d’une carte expérimentale et détonante réalisée par la Société d’objets cartographiques. L’exposition donnait à voir des échelles inusitées et des ressources invisibilisées sous des formats spectaculaires et poétiques, sensibles et scientifiques. Exposition portée par L’Institut Paris Region Nous avons grandement besoin d’opérations de re-sensibilisation, de ré-imagination, de repeuplement de l’imagination », écrit la philosophe Isabelle Stengers dans l’ouvrage Un sol commun, paru en 2019. L’exposition Élément terre » entend répondre à cet appel. Elle révélera les liens qui unissent le socle géographique francilien, l’usage des sols et l’utilisation des terres pour mieux comprendre comment nous nous ancrons sur ce territoire. Les matériaux géologiques ont modelé les vallées et les paysages où les implantations humaines se sont déployées. Les qualités des sols ont permis le développement de certaines cultures, forêts, architectures vernaculaires… Ce socle constitue notre assise au quotidien. Mieux le comprendre permettra de mieux l’habiter et vivre avec lui. Cécile Diguet Directrice du département Urbanisme, Aménagement et Territoires de l’Institut Paris Region, commissaire de l’exposition Exposition Visible, invisible » L’invention de nouveaux terroirs par une approche matérielle et énergétique des milieux. Face à l’urgence écologique, de nouvelles approches de l’architecture sont en train d’émerger, considérant plus que jamais les ressources physiques comme point de départ de la conception spatiale. La biennale a proposé un espace de découvertes, d’échanges et de partage autour des mécanismes de transformation du terroir, des matières et des énergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bâtir. Déployée à travers l’école d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Ecurie, l’exposition se structurait en trois temps une monumenta » des ressources matérielles et énergétiques constituant le terroir de ces inventions pierre, terre, bois, eau, soleil, vent… ; un témoignage des pratiques ambitieuses à l’œuvre en Île-de-France et ailleurs ; une plateforme de partage et d’expérimentations pour poursuivre ensemble ces recherches. Exposition portée par l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Versailles La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham définit l’architecture comme une stratégie double liée à un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui arriverait au soir dans un campement bien approvisionné en bois ». Pour satisfaire à sa condition homéotherme face à la nuit, le potentiel de ce bois peut être exploité selon deux méthodes construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution énergétique. Un demi-siècle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, nous vous proposons d’explorer cette redécouverte de la rationalité matérielle et énergétique par les architectes pour inventer les formes adaptées de nos lieux de vie. A votre tour aussi de contribuer à l’invention des esthétiques visible et invisible des nouveaux terroirs, riches et conscients de leurs ressources et de leurs milieux. Guillaume Ramillien Architecte, commissaire de l’exposition Nicolas Dorval-Bory Architecte, commissaire de l’exposition Exposition La Préséance du vivant » Au cœur du potager du Roi, une réflexion engagée, à la fois joyeuse et profonde, sur nos rapports actuels à la nature. Avec La Préséance du vivant », le public a exploré la production contemporaine du paysage, là où les écosystèmes sont au centre des projets. Cette exposition-jardin proposait une rencontre, un tissage, entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poétique de nos relations aux autres. Elle mettait en lumière la diversité de nos rapports au vivant et la richesse des êtres qui habitent ensemble cette planète. Ces réflexions ont été reprises dans un numéro des Carnets du paysage et le public a participé au Potager du Roi à la plantation d’un jardin collaboratif Le Potager des autres ». Le public a également pu se mettre dans la peau d'un étudiant en paysage qui découvre comment "prendre soin du sol" dans les projets de paysage avec l'exposition "ProjetsTerres", qui présentait les réalisations des étudiants de l'école. Ce fut ainsi une véritable invitation à articuler les enjeux du jardin aux enjeux planétaires de protection des écosystèmes. Proposition portée par L’École nationale supérieure de paysage Cette exposition vous fera découvrir les projets de paysage les plus à la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Au Potager du Roi, vous pourrez également participer à la plantation du Potager des autres ». Ce jardin, qui naîtra du travail de tous ceux qui souhaitent s’y impliquer, est une invitation à l’œuvre. Venez avec vos graines, nous vous fournirons outils, semences et jeunes plants pour exprimer votre créativité à nos côtés et construire ensemble une connaissance commune du vivant. Vous trouverez sur place des plats élaborés à partir des ingrédients récoltés dans le Potager du Roi. Vous remporterez avec vous un peu de la magie collective qui aura donné vie au jardin. Gilles Clément Paysagiste, commissaire de l’exposition Miguel Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Pablo Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Nicolas Bonnenfant Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Exposition Terre! Land in sight! » Trois pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde. Trois lauréats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de Thaïlande, ont conçu trois pavillons grandeur nature, pour répondre à la question cruciale de notre époque comment réinventer notre habitat face à l’urgence climatique et à l’épuisement de nos ressources ? Ces pavillons présentaient chacun une vision de l’architecture fondée sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres à des modes de vie locaux, enracinés dans des milieux culturels uniques méthodes d’auto-développement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisée des biens et économies circulaires. Face à ces défis complexes, les architectes ont dépassé le territoire traditionnel de leur discipline • Rozana Montiel Mexique a affirmé le rôle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation S’insurger pour les mers ! ». • Ammar Khammash Jordanie a plaidé pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation À la recherche de l’horizon ». • Boonserm Premthada Thaïlande a exploré les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation Le théâtre de l’éléphant ». Exposition portée par la Cité de l’architecture et du patrimoine Il y a cent ans, face au surgissement de l’ère industrielle et à l’émergence brutale de la grande ville, les architectes du Bauhaus se donnaient l’ambition extraordinaire de “civiliser le monde moderne, au rythme des sociétés en changement”, selon l’expression de Walter Gropius. Pourquoi les architectes du XXIe siècle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de préserver l’avenir du monde habité, au rythme des écosystèmes en changement ? À la fois démonstratifs et ludiques, ces trois pavillons permettent de mieux comprendre comment l’architecture, elle aussi, fait face aux grandes ruptures écologiques qui nous séparent du XXe siècle. En nous invitant à fabriquer le sens du monde dans lequel nous vivons, ces pavillons réinventent l’idée de progrès et réveillent l’espoir d’une planète habitable pour tous les êtres vivants. Jana Revedin architecte et urbaniste PhD, pprofesseure à l’École Spéciale d’Architecture Paris, commissaire de l’exposition Exposition Le pavillon du Grand Paris Express » Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain mené en Europe. La Société du Grand Paris et Dominique Perrault ont présenté une exposition immersive consacrée au nouveau métro et à son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Cette exposition prenait la forme d’un pavillon à l’intérieur duquel était diffusé un film retraçant cette aventure urbaine l’histoire du métro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains défilaient à 360 degrés. Cette exposition avait été imaginée pour participer au rayonnement du projet du Grand Paris, à la fois vitrine d’un savoir-faire français et européen en matière d’architecture, de mobilité, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes métropoles. Tout autour du pavillon, l’exposition présentait des cartographies historiques du Grand Paris et des quartiers des 68 futurs gares. Elle détaillait les mutations urbaines et les opportunités écologiques engendrées par le métro, comme la valorisation des terres excavées lors du creusement des tunnels, et les projets architecturaux des gares se découvraient à travers une sélection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet. Exposition portée par La Société du Grand Paris À travers cette exposition, c’est le savoir-faire français en matière d’infrastructure, d’architecture et d’urbanisme qui est mis à l’honneur mais c’est aussi, autour de l’ensemble des architectes, ingénieurs, designers et artistes internationaux mobilisés, un hommage à l’Europe dans sa capacité à produire des projets métropolitains de grande échelle, aux ambitions environnementales affirmées. Le voyage immersif, au sein de ce pavillon, offre au visiteur une découverte originale d’un projet en marche, de la construction d’une infrastructure complexe à son influence sur la diversité des territoires qu’elle traverse. Alors que partout dans le monde la mobilité est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir des métropoles, ce projet part à la rencontre de tous les publics, habitants de capitales régionales ou mondiales. Au cœur des enjeux contemporains, je souhaite que l’exposition que nous avons imaginée interroge et donne à voir la synergie des compétences mises au service d’un modèle de développement métropolitain favorisant la construction d’une ville qui donne confiance à sa population, à la fois dense et agréable à vivre, connectée, mixte, attractive et durable. Dominique Perrault Architecte, ur baniste, membre de l’Institut, commissaire et concepteur du pavillon Exposition Territoires en transformation » Le projet du Quartier de Gally une exploration du rôle fondamental que joue la terre dans nos territoires en transformation. La reconversion d’emprises industrielles léguées par le XXe siècle, la requalification des lisières agricoles et péri-urbaines, engagent depuis quelques décennies d’importantes mutations où s’invente l’espace public de demain. Et de nouveaux enjeux s’annoncent déjà avec les abords de nos villes, confrontés au déclin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings … qu’en faire ? Ces transformations sont étroitement liées aux mouvements de terre, à la définition de sols, à la gestion des eaux. Les processus qui les sous-tendent s'appuient sur des phénomènes naturels, mais aussi des pratiques agricoles, et parfois des pratiques de génie civil. De l’échelle du territoire à celle des villes et de ses sols artificialisés, elles établissent pour chacune des cohérences physiques spécifiques où la vie s’installe. Exposition portée par Michel Desvigne et Icade Le paysage est souvent abordé du seul point de vue de sa protection. Le transformer est considéré, à priori, comme suspect. Typiquement, lorsque les architectes paysagistes invoquent la terre » ou la géographie », on pense géographie naturelle alors qu'il s’agit surtout de géographie humaine, puisque notre territoire est largement structuré par l'activité, les pratiques et les relations humaines. L’observation des territoires, des interférences entre phénomènes naturels et artificiels permet justement d’envisager de nouvelles transformations. L’enjeu n’est pas d’embellir un héritage difficile, mais de tirer profit de la particularité des configurations rencontrées pour répondre aux enjeux contemporains. Michel Desvigne Paysagiste, commissaire de l’exposition Exposition district 2024, AU-DELA du village des athlètes » Une immersion du visiteur dans le processus d’élaboration du futur village des athlètes de Paris 2024. Au 1er étage de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition District 2024 au-delà du Village des Athlètes » plongeait le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de quartier réversible, à deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le public a découvert sa genèse, ses retrouvailles avec la Seine mais aussi les fictions et imaginaires développés, les multiples chemins de recherche explorés, nourrissant jour après jour les processus de fabrication de la ville de demain. Sur plus de 500 m2, l’exposition a été pensée comme un grand espace de réflexion mais aussi comme un lieu déchanges et d’information. Organisée autour d’un grand forum, le visiteur était invité à participer aux nombreuses conférences et débats, animés par la quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes. Exposition portée par l’agence Dominique Perrault Architecture L’avenir du Village des Athlètes est au-delà de lui-même. Il s’agit bien sûr de constituer un quartier exemplaire à l’horizon 2025 et à plus long terme en 2050, capable d’offrir temporairement un accueil d’exception aux athlètes et à leurs délégations. Mais c’est avant tout, une réflexion urbaine de long terme ayant pour objectif la constitution d’un nouveau quartier durable, un morceau de ville offert à tous, profondément connecté au grand territoire, théâtre d’une densité de transformations urbaines sans précédents. À travers cette exposition, je souhaite présenter au public cette démarche de conception inédite qui est un processus de révélation de ce qui existe, de ce qui a existé et de ce qui existera. C’est grâce à la mise en place de ce que nous avons appelé des ateliers d’urbanisme », réunissant les équipes de maitrise d’œuvre, les acteurs du territoire et les collectivités, que nous avons réussi à dépasser les limites strictes du périmètre d’opération du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa géographie et de son territoire. Cette inscription dépasse la simple affaire de l’aménagement opérationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumière un héritage possible pour fonder une nouvelle habitabilité de notre planète. Dominique Perrault Architecte, urbaniste, commissaire de l’exposition Exposition Végétal et Architecture » Un mur de pierres, habité par faune et flore Le mur biodiversitaire questionne notre rapport au vivant dans la ville. Conçu dans le cadre d’une recherche menée par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs années, cet ouvrage était à la fois un mur porteur massif et un sol vertical, habité par faune et flore. Tellurique, compact et enveloppant, il s’apparentait à une fabrique de jardin ponctuant la promenade. Exposition portée par la Métropole du Grand Paris Deux ouvertures tournées vers le château de Versailles offrent un enchainement de perspectives. Une toiture cintrée, comme en lévitation, couvre l’ouvrage en pierre sèche. Ce pavillon est également un démonstrateur des ressources cachées de la ville il expose le potentiel lié aux gisements de matériaux, les enjeux liés à leur revalorisation et incite à une réflexion sur la restauration des milieux écologiques en zones urbaines. Il témoigne du champ des possibles offert par le réemploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain. Chartier Dalix Concepteurs et maitres d’œuvre du mur biodiversitaire Exposition Voyage au centre de la Terre » La découverte de chef d’œuvres minéraux, naturels, bruts Contrairement à une apparente sérénité, notre planète est en perpétuel mouvement depuis sa création il y a 5 milliards d’années. De son cœur bouillonnant à jusqu’aux plaques continentales posées sur le manteau magmatique, ces déplacements provoquent quelques séismes et 60 éruptions volcaniques, enregistrés chaque année. Ces évènements géologiques créent des brassages de minéraux multicolores et d’oxydes métalliques, donnant naissance à des tableaux minéraux naturels exclusifs, véritables témoignages de la vie de notre planète que les visiteurs ont pu découvrir et admirer. Exposition portée par les Marbriers de Versailles - MDY Élément essentiel des arts et de l’architecture, le marbre est considéré par les grecs comme une matière vivante. Cette matière intemporelle émerveille, par ses couleurs, ses nuances, pour parfois donner le sentiment de se trouver face à une toile d’artiste, ou à une photographie de la terre, vue du ciel ! Ces œuvres d’art, exposées le long de l’avenue de Paris, dont vous trouverez un complément au sein de l’École Nationale Supérieure de Paysage et du Potager du Roi, sont de véritables chefs d’œuvres naturels, bruts. Les 48 plaques présentées sont issues de carrières des 5 continents. Avec cette exposition, je vous invite à découvrir cette matière unique et admirable, à vous émerveiller devant ces brèches, granits, marbres, onyx, quartzites et autres pierres, qui, au-delà de leur beauté, nous transmettent leur énergie. Philippe Ledrans Marbrier
A l’occasion du 114ème Congrès des Notaires de France Demain le territoire », le notariat alimente le débat sur la ville de demain. Que peut le notariat pour tendre vers cette ville idéale, lieu de cohésion sociale ? Comment faire face à un foncier limité tout en assurant la mixité sociale ?La ville du futur dessinée par ses habitantsLa ville du futur… Comment l’imaginer ? La réflexion des notaires est conduite autour de l’article L 101-2 du Code de l’urbanisme et nourrie des retours de leurs clients, d’architectes, d’urbanistes, d’élus et des citoyens… Quels sont les besoins des occupants et utilisateurs de la ville de demain en matière de santé, transports, politique du logement, attractivité, commerce, numérique, formation, qualité de l’air, loisirs, sécurité… La première conclusion de cette étude, c’est que nous ne créerons pas la ville si ses habitants ne sont pas acteurs de ces ville compacte et si l’avenir était la verticalité ?Alors que 95% de la population française vit sous l’influence de la ville et que les 15 plus grandes aires urbaines de France génèrent les trois quarts de la croissance, il faut pouvoir exploiter les ressources du territoire urbain pour faire face au besoin de crèche au rez-de-chaussée, un bureau au 3e, des appartements ici et là, un toit végétalisé transformé en potager partagé, une surélévation en bois… La multifonctionnalité, c’est la fin des transports polluants et des heures gaspillées, c’est le co-coworking, coliving et le partage d’occupation… La ville de demain prend de la ville du futur, ville intelligente Smart city »Ce concept d’origine anglo-saxonne n’est pas nouveau. Les pionnières dans le domaine sont les mégalopoles d’Asie, comme Hong Kong ou Singapour. Depuis la fin du 20e siècle, les technologies avancées et les services de pointe sont les activités dominantes de Singapour, ville audacieuse et futuriste. Cela s’illustre notamment par l’implantation à travers toute la ville d’arbres artificiels hauts de 50 mètres. Ces arbres sont équipés de modérateurs de température. Ils éclairent, récoltent l’eau de pluie, collectent des ordures à l’aide de capteurs. Open data et bâtiments intelligents la smart city fait émerger les besoins et leur résolution en tenant compte de l’efficacité énergétique et du bien-être des habitants. Devenant attractive, elle crée des richesses, de l’emploi et du partage via l’optimisation des coûts, de l’organisation et de l’espace. La ville du futur, une ville étendue la solution contre l’exode ruralEn 2050, entre 70% et 80% de la population mondiale vivra en zone urbaine. La France n’échappera pas à ce phénomène. L’exode rural a entraîné un développement exponentiel des territoires urbains. Inversement, l’équivalent d’un département français de terres agricoles disparaît tous les sept ans. Ce phénomène engendre un déclin de l’attractivité des territoires ruraux corrélatif à l’étalement des préservation des territoires naturels passe par la sanctuarisation de certaines zones. Il convient également de simplifier les règles de densification des lotissements. La revitalisation des bourgs dans le cadre d’un aménagement commercial cohérent est aussi un enjeu majeur. Compte tenu de leur situation géographique ou de leur passé historique, certaines villes doivent faire face à l’augmentation massive de leur population à certains moments de l’ peut faire le notariat pour tendre vers cette ville idéale ?Favoriser la multiplicité des usages dans un même immeuble commercial, habitation, énergie, agriculture… ;Simplifier et adapter les baux ;Faciliter l’accès à la propriété ;Adapter la réglementation existante aux nouveaux usages coworking, coliving… ;Source
À partir de ce vendredi et jusqu’au 13 juillet, neuf expositions mettent à l’honneur des innovations environnementales et urbaines issues du monde entier. L’occasion de présenter au grand public les ressources naturelles franciliennes et de créer des synergies pour répondre aux enjeux Yvelines, ce jeudi. Matériaux bruts, maquettes, innovations, photographies... Les expositions parlent d'architecture sous tous les angles. LP/Julie Ménard Comment construit-on une ville qui reste belle avec toutes les contraintes des normes et des enjeux environnementaux ? C’est mon obsession ici à Versailles. » François de Mazières, le maire DVD de la ville royale, inaugure la deuxième édition de la Biennale d’architecture et de paysage d’Île-de-France, dont il est également le commissaire géné la rubrique Yvelines
comment faire une maquette de la ville de demain