comment allez vous vivre durant la formation d aide soignante

Lannée du départ à la retraite, le décompte des trimestres n’est pas le même que d’habitude, ce qui peut vous faire subir une décote si vous n’y prêtez pas attention. , Vous allez Lesalaire d’une assistante dentaire varie en fonction de la ville ou du cabinet où elle travaille. Le salaire d’une assistante dentaire débutante peut atteindre 1 500 euros brut par mois. Comparaison des salaires mensuels bruts (source : Onisep Quandje parle de « Projet Professionnel Cohérent », je parle d’un projet porteur de sens, enthousiasmant et réalisable. C’est-à-dire un projet qui inclut les besoins divers et variés de votre cerveau, de votre cœur et de votre main. Il parle à vos tripes, vous émeut, vous transcende, vous passionne et vous meut ! Dansnotre pays qui, par certains côtés, est encore profondément traditionnel, l’assistance sexuelle ne peut être exercée car elle est assimilée à de la nonton the walking dead season 11 episode 20 sub indo. Imprimer Pages 1 [2] 3 Toutes En bas Sujet Elève aide soignante - Stage en service d'hématologie et aux urgences ! Lu 53789 fois 0 Membres et 1 Invité sur ce sujet Pour ce qui est des paramètres vitaux c'est rentré dans le nouveau décret de compétence des AS ^^ mais y'a toujours de vieilles habitudes Bon courage pour la suite IP archivée Il y a,malheureusement,des services plus durs à integrer que d'autres Ca depend de l'équipe en place. IP archivée Hello Me revoilou pour vous dire que je viens de terminer mon stage aux urgences ..Bilan mitigé car meme si j'ai eu une très bonne appréciation , j'ai regretté l'ambiance au sein des différentes équipes ..Heureusement que je suis résoluement optimiste et que j'arrive à m'intégrer dans les équipes sans trop de problèmes ..Pour ce qui est de ma peur dans le service , j'ai eu de la chance car je n'ai eu que très peu d'actes de violence et j'ai apprécier accueillir les patients pour la plupart contents de voir que les aides soignantes sont présentes pour les accompagner durant leur hospi...Un dernier mont pour vous dire qu'il n'est pas rare que l'on demande à une éléve AS de faire des dépassements de fonction ..Avec un peu de malice on arrive quand meme à pouvoir dire non...A bientot lotho IP archivée Bonjour j'aimerais avoir vos experiences de stage en infectiologie ..Comment cela s'est déroulé surtout si c'était dans le conteste d'une MSP...Est ce que cela n'a pas étév trop compliqué pour les mesures d'hygiène à respecter ?Au plaisir de vous lire lotho IP archivée Tu vois,ça ne s'est pas si mal passé IP archivée Salut Les stages sont plus ou moins difficiles selon l'équipe et le lieu, en maladie infectieuse tu vas trouver des patients BMR ou immunodéprimés, et toutes les pathologies infectieuses nécessitent une hygiène sans faille, la formatrice ne te loupera pas si tu fais une faute d'hygiène...L'intérêt c'est que tu vois toute une flopée de pathologies intéressantes, toutes celles vues en module infectieux staphylocoque, streptocoque, VRS, diphtérie, tétanos, léptospirose, listériose, brucellose, etc... et certaines vues en cardio endocardite infectieuse, ...Donc bien réviser l'hygiène et le module infectieux et ça passera comme une lettre à la poste, et si l'équipe est sympa alors là c'est le pied ^^ IP archivée Oui c'est vrai meme si je sais que quand tu y travailles réellement notamment les week end cela peut etre plus "chaud" que ce que j'ai pu vivre..Donc chapeau bas à tous ceux qui travaillent dans ce type de service ..LOTHO IP archivée Excuse moi mais c'est quoi le VRS ?A plus ...Lotho IP archivée IP archivée Normalement ça fait parti du module infectieux, tu es en quelle année ? IP archivée Normalement ça fait parti du module infectieux, tu es en quelle année ?1 ère et dernière année ..Je suis en formation AS.. IP archivée IP archivée Ah au temps pour moi alors effectivement tu n'as pas dû voir le VRS Au niveau AS je peux pas trop te dire je ne suis pas très bien renseigné de ce point de vue, mais les pathologies infectieuses sont toujours intéressantes du fait de l'exigence des protocoles qu'elles demandent IP archivée Ah au temps pour moi alors effectivement tu n'as pas dû voir le VRS Au niveau AS je peux pas trop te dire je ne suis pas très bien renseigné de ce point de vue, mais les pathologies infectieuses sont toujours intéressantes du fait de l'exigence des protocoles qu'elles demandent Helloy A âs de souci et comme on dit qui vivra verra..D 'après le lien laissé par jeano c'est virus au niveau respi...BONNES FETES DE PAQUES A TOUS...Lotho IP archivée Effectivement c'est un virus type pulmo qui trouve sa gravité chez les enfants +++ IP archivée Imprimer Pages 1 [2] 3 Toutes En haut Vous souhaitez développer votre bienveillance ? Mais vous ne savez pas comment ? La bienveillance est une qualité et une valeur souvent énoncée. Mais savez-vous réellement ce que la bienveillance signifie ? S’agit-il, selon vous, d’être prévenante envers les autres et de faire attention à leur bien-être ? Ou la bienveillance est-elle simplement synonyme de générosité ? Une chose est sûre, que vous soyez née avec ou que vous soyez en train de le devenir, la bienveillance est une qualité que vous pouvez cultiver. Pour vous y aider, découvrez dans cet article Ce que signifie réellement le concept de bienveillance ; Ainsi que 6 clés magiques qui vous aideront à être bienveillante au quotidien, sans vous oublier pour autant. Qu’entend-on par bienveillance ? La bienveillance est une disposition affective à viser le bien et le bonheur d’autrui. Une personne bienveillante Cherche à rendre les autres heureux ; Veut leur bien et essaie d’agir dans ce sens ; Tente d’être prévenante, attentive ; Pratique l’écoute active. Ses efforts sont souvent perçus et appréciés par son entourage. La bienveillance peut vous permettre de tisser des liens solides et pérennes avec ceux qui vous entourent. Vous serez heureuxse de leur bonheur. Lorsque vous êtes bienveillante avec les autres, ces derniers vous font amplement confiance et vous apprécient à votre juste valeur. En étant bienveillante, vous vous attirez la sympathie de vos proches et êtes entourée de gens qui peuvent compter sur vous, et vice-versa. Votre entourage vous trouve-t-il bienveillante ? Et vous ? Vous sentez-vous bienveillante au quotidien ? Si ce n’est pas le cas et que vous souhaitez le devenir, ou si vous souhaitez renforcer les actes de bienveillance que vous témoignez à votre entourage au quotidien, testez sans attendre les six clés que voici. Les six clés pour faire preuve de bienveillance au quotidien Clé n°1 La bienveillance commence par soi Faites preuve de bienveillance envers vous-même Faites-vous partie de ces gens bienveillants et attentionnés envers les autres mais qui ne se ménagent pas et semblent se détester eux-mêmes ? Or, avant de se tourner vers les autres, il est important de commencer à faire preuve de bienveillance envers vous-même. Pourquoi ? Parce que sinon, vous risquez de vous tourner vers les autres avec de mauvaises raisons, et de ne pas être un véritable soutien pour autrui mais de projeter par exemple vos propres difficultés ou solutions. Au cas où vous l’auriez oublié, ou si vous avez tendance à l’oublier, rappelez-vous que vous êtes la première personne que vous fréquentez. Vous vivez d’abord avec vous-même au quotidien. Une raison plus que suffisante pour s’aimer soi-même et se montrer bienveillante envers sa propre personne, non ? La première clé consiste donc à développer votre bienveillance envers vous-même. Comme le dit le proverbe, la charité commence par soi-même. Apprenez ainsi à ressentir pour votre propre personne la bienveillance que vous témoignez ou que vous aimeriez témoigner à autrui. Parlez-vous de manière positive Finis les moqueries, les reproches ou les remontrances que vous avez l’habitude de vous faire à vous-mêmes. Bienveillance est votre nouveau mot d’ordre ! Connaissez-vous le positive self talk ? Cela consiste à vous parler de manière positive, avec gentillesse. Dites-vous par exemple quelque chose de gentil dès votre réveil. Tentez de contrer vos pensées négatives et les mauvaises ondes qui vous entourent par des pensées positives. Quand vous sentez une critique ou un jugement surgir, luttez contre ce dernier avec un discours positif. Faites-en autant le soir avant de dormir. Rappelez-vous ce que vous avez fait de bien dans la journée et essayez de dormir en ayant cultivé au préalable une bonne estime de soi. Que vous soyez à la maison, au travail ou à l’école, réservez-vous un court moment pour vous faire un petit positive talk. Si vous n’arrivez pas à vous le dire en face, procurez-vous un petit bloc-notes dans lequel vous pourrez lister les choses gentilles et positives que vous aimeriez vous dire et lisez-le régulièrement durant la journée. Clé n°2 de la bienveillance féliciter et encourager ses proches Faites à autrui ce que vous voudriez que l’on vous fasse. Qui n’aimerait pas être encouragée, félicitée pour aller de l’avant au quotidien ? Tout le monde a besoin de motivation dans la vie. Et si vous en ressentez le besoin, dites-vous que vos amis sont dans la même situation. Apprenez ainsi à faire preuve de bienveillance en les encourageant, en les motivant Lorsqu’ils sont dans une situation difficile ; Qu’ils participent à un événement particulier ; Ou qu’ils n’ont tout simplement pas le moral. Vous n’avez pas besoin d’être au courant de la situation pour leur remonter le moral,. Ni de donner votre avis et votre point de vue sur ce qu’ils traversent. Essayez d’être gentille avec eux sans raison, sans contrepartie et à tout instant. Vous pourriez illuminer leur journée et les aider à traverser les moments difficiles avec de simples mots d’encouragement comme Tu peux le faire », Tu as toujours été capable de tout » ou Tu es la meilleure ». Avouez que le seul fait de lire ces mots encourageants fait du bien ! C’est ça la bienveillance au quotidien. Vous aimez cet article, épinglez-le dans Pinterest pour le lire plus tard! Clé n°3 La bienveillance passe par l’écoute La bienveillance passe également par l’écoute active. Quand vous êtes attentive à ceux qui vous entourent, vous savez ce qu’ils aiment et ce dont ils ont besoin et pouvez vous comporter en conséquence. Vous savez ce qui les rend heureux et vous vous réjouissez de leur bonheur. Attention, être à l’écoute d’autrui ne signifie pas Exécuter ses quatre volontés ; Lui offrir tout ce qu’il/elle veut ; Ni faire constamment ce qu’il/elle veut. La bienveillance n’est d’ailleurs pas centrée sur le matériel ou les cadeaux. Vous pourrez vous montrer bienveillante en écoutant les autres et en leur apportant un soutien moral. Votre présence à elle-seule suffit pour en témoigner. Ne cherchez pas non plus à faire plus que ce que vous pouvez faire apprendre à dire non, ce n’est pas manquer de bienveillance, ça témoigne aussi d’une certaine connaissance de soi et de respect. Clé n°4 Restez présente Quel plus bel exemple de bienveillance que vos parents ? Lorsqu’ils parviennent à avoir cette juste place, cette présence rassurante mais pas envahissante. Qu’ils vous montrent en silence qu’ils sont toujours là pour vous aimer, vous protéger et vous conseiller. Un superbe exemple à suivre si vous voulez devenir bienveillante au quotidien. Il ne s’agit pas d’être disponible pour les autres à chaque instant et de les prioriser au risque de vous oublier. Etre présente ne veut pas forcément dire se trouver près d’une personne en chair et en os. Vous pouvez manifester votre présence à une amie ou un proche à l’aide d’un simple message, en l’appelant ou en lui rappelant que vous serez toujours là pour lui/elle. La personne bienveillante se renseigne auprès de ses proches ou de son entourage pour savoir ce qu’ils vivent. Pourquoi ne pas planifier dans votre agenda des petits moments au cours desquels vous allez prendre des nouvelles de vos proches et connaissances, de la manière qui vous convient ? Clé n°5 Soyez ouverte aux autres pour développer votre bienveillance ! En agissant avec bienveillance, c’est tout votre rapport aux autres qui s’en trouve transformé. Les aborder devient plus facile, votre contact est plus agréable, car la bienveillance se ressent. Et les autres vous le rendent bien. S’ouvrir aux autres, s’intéresser sincèrement à eux, c’est être justement appréciée en retour, et enfin reconnue à votre juste valeur. Car sous les couches de timidité, de jalousie parfois, de colère ou de tristesse, vous aussi vous avez un énorme cœur plein d’amour à donner aux autres… Autant que cela se voie, et se sache ! Ouvrez-vous aux autres et laissez-les venir à vous. Ne tombez ni dans les a priori, ni dans la médisance, ni dans le jugement. Etre bienveillante, c’est faire preuve de gentillesse envers tout le monde, sans exclure personne… à commencer par vous-même ! Clé n°6 Transmettre la bienveillance autour de soi Bienveillance et éducation bienveillante Pour transmettre la bienveillance, il est grand temps de parler de l’éducation bienveillante. Appelée également éducation positive, c’est une forme d’éducation qui exclut toute violence. L’objectif, c’est de mettre en avant l’écoute, le dialogue, l’accompagnement et le respect mutuel dans la relation que vous tissez avec votre enfant. Après tout, pour transmettre la bienveillance autour de vous, il peut être intéressant de commencer avec les personnes que vous aimez le plus sur terre, non ? C’est un fait, être bienveillante, c’est également transmettre la bienveillance. Et pour transmettre cette bienveillance autour de vous, pourquoi ne pas simplement parler bienveillance » avec les personnes qui sont les plus proches de vous ? Parler de bienveillance avec ses proches Pour aider un ami à faire le point sur une relation qui le fait souffrir, aborder ce sujet sans détour peut être la clé qui fait la différence et qui l’aide à ouvrir les yeux. Demandez-lui ce que signifie pour lui le mot bienveillance ». Demandez-lui si, à ses yeux, la vie dans laquelle il évolue n’est que bienveillance ? Ou si au contraire, certains freins peuvent être facilement identifiés ? N’hésitez pas à lui dire que la bienveillance, c’est avant tout de vouloir rendre les autres heureux et leur transmettre du positif. L’amour est bienveillance. L’amitié est bienveillance. Si une relation fait souffrir, c’est qu’il faut mettre le doigt sur ce qui entrave ce bonheur. Mettre le doigt sur le comportement qui ne s’apparente pas à de la bienveillance, pour s’en éloigner et s’en protéger. On l’a vu, vivre dans la bienveillance, c’est faire preuve de sentiments positifs envers le monde qui vous entoure. Et puisque l’objectif est de n’exclure personne, il est important de commencer à être bienveillante avec vous-même. Alors, avant d’essayer de transmettre cette bienveillance, assurez-vous de la pratiquer avec vous. C’est sur ce chemin que je vous invite à travailler en priorité. Pour vous y aider, vous pouvez télécharger le kit de démarrage de la méthode CAP. Ou encore vous réserver votre place à la formation-conférence en ligne offerte 8 étapes pour créer la vie qui vous ressemble . Vous apprendrez ainsi à avancer vers vous-même, au-delà de vos freins, vos peurs et croyances limitantes ! 3 bonus pour intégrer la bienveillance dans votre quotidien Être bienveillante en faisant preuve de plus d’empathie Être bienveillante, c’est savoir comprendre ce que les autres ressentent. C’est essayer de vous mettre à leur place, en pratiquant l’empathie. Être sensible aux sentiments des autres, et particulièrement de vos proches, vous aide à les comprendre, à être compatissante et présente pour eux. Alors, dans vos actions quotidiennes, pensez à la façon dont vos actes et vos paroles peuvent toucher et affecter ceux que vous aimez. Vous développerez ainsi peu à peu votre bienveillance. Attention ici il ne s’agit pas de devenir parano au point de placer vos proches dans un cocon où vous ne les contredisez jamais. Ne devenez pas cette personne qui calcule tout ce qu’elle fait et qui s’empêche de vivre pour faire plaisir aux autres. Vous devez trouver le juste milieu l’empathie, c’est savoir se mettre à la place de l’autre, tout en restant soi-même ! Bienveillance et affection Parfois, un acte vaut mille mots. Être affectueuxse avec ceux que vous aimez semble logique, mais il est parfois de bon ton de vous le rappeler. Prise dans le tourbillon du quotidien, il est possible d’oublier de prendre le temps de vous montrer affectueuxse avec ceux qui le partagent et qui vous entourent, jour après jour. Prendre vos enfants dans les bras, les embrasser, prendre la main de votre moitié, lui caresser le dos au dîner tous ces petits gestes sont pourtant reçus comme des explosions de bienveillance. Alors réintégrez-les dans vos routines ! S’aligner avec ses envies profondes Installez-vous tranquillement, et posez-vous cette question quelles sont mes envies profondes ? Quels sont mes objectifs dans la vie ? Suis-je en train de mener la vie qui me ressemble, chaque jour ? Pour pratiquer la bienveillance au quotidien, être parfaitement en accord avec vos envies, en alignement, c’est la clé. Sans être véritablement heureuxse et épanouie, certaine de faire ce que vous avez toujours eu envie de faire, impossible de vraiment faire preuve de bienveillance… Vous devez savoir exactement quelle est votre juste place et tout mettre en œuvre pour l’occuper. Pour vous y aider, vous pouvez réserver votre place à la formation-conférence en ligne offerte 8 étapes pour créer la vie qui vous ressemble . La bienveillance est une vertu très puissante. Elle a le pouvoir de transformer radicalement votre quotidien et votre rapport aux autres. Alors, prête à essayer pour enfin vivre dans la bienveillance ? Dites-nous ce que vous en pensez en commentaire ! FLORENCE BROCHOIRE / SIGNATURES Planète Chroniques du confinement Publié le 08 mai 2020 à 14h41 - Mis à jour le 09 mai 2020 à 06h31 ReportageElles sont très majoritaires dans ces métiers peu valorisés et rémunérés. La photographe Florence Brochoire les a suivies. Infirmières, aides-soignantes, caissières, enseignantes, aides à la personne, personnel de nettoyage c’est une bande de femmes qui fait tenir la société ! », soulignait l’ancienne ministre de la justice, Christiane Taubira, le 13 avril, sur France Inter. Il n’est pas vain de le rappeler, les femmes représentent 91 % des aides-soignants, 83 % des enseignants du premier degré, 90 % du personnel des Ehpad, 90 % des caissiers et 97 % des aides à domicile. Des métiers souvent peu reconnus à leur juste valeur, tant sur le plan financier que social, mais plus que jamais apparus comme essentiels aux yeux du public en cette période de crise du Covid-19. En plus d’être largement majoritaires dans ces métiers peu considérés et peu rémunérés, les femmes sont également celles qui, au sein des foyers, continuent de porter une large part des tâches ménagères et du suivi de la scolarité. De fortes inégalités de genre qui ont été exacerbées par le confinement selon un sondage de l’institut Harris Interactive, réalisé les 8 et 9 avril pour le secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, 58 % des femmes en couple estiment assurer la majorité des tâches ménagères et éducatives. Durant plusieurs semaines, la photographe Florence Brochoire a suivi une dizaine de femmes dans leur quotidien, en Seine-Maritime, dont Elsa, Isabelle, Kelly, Aude, Manou, Marie et Amélie. Elsa Rousseau, 22 ans, aide à domicile à Rouen Mes parents étaient tous les deux dans le social, je suis tombée dedans quand j’étais toute petite. Au départ, je voulais travailler avec des enfants polyhandicapés. J’ai passé un diplôme d’éducatrice spécialisée. Mais à la fin de ma formation, je ne me suis pas sentie prête tout de suite à travailler avec les enfants. Comme aide à domicile, je gagne le smic 1 500 euros brut. J’ai un contrat de soixante-dix heures sur quinze jours. Je suis sécurisée par ce contrat, d’autres n’ont même pas cela. » Isabelle Privé, 45 ans, institutrice à Bihorel Habituellement, l’école accueille 180 enfants. Actuellement, elle continue de scolariser uniquement les enfants de soignants qui travaillent. Aujourd’hui, nous avons sept élèves, mais ça varie, le maximum étant de dix pour deux adultes. La directrice est présente tous les jours, moi, je viens un jour par semaine et j’assure les contenus à distance pour ma classe de CE1 le reste du temps. Toutes les enseignantes de l’école se sont spontanément portées volontaires, quatre ont été retenues. Si on commence à penser à une contagion possible, on s’angoisse et on angoisse son entourage. Je travaille en contact avec des enfants et des adultes, mon mari aussi. Si ça arrive, ça arrive… mais y penser tout le temps, ce serait invivable. » Manou Fondard, 74 ans, bénévole à Amfreville-la-Mivoie Anciennement institutrice, Manou Fondard s’est engagée dans sa jeunesse à la Confédération syndicale des familles. Depuis, elle n’a jamais cessé de militer pour les droits des familles et l’entraide. Les masques, la banque alimentaire… c’est le prolongement. On en a marre d’entendre qu’il faut qu’on reste chez nous, d’être mis au rebut parce que soi-disant on est vieux et à la retraite. Nous, on ne se sent ni vieilles ni à risque. Par contre, on prend toutes les précautions. » Kelly Quertier, 26 ans, sage-femme à Saint-Aubin-lès-Elbeuf Je ne sais pourquoi j’ai voulu être sage-femme, mais c’est ce que j’ai toujours voulu faire. Par contre, je n’imaginais pas qu’il y avait autant de complications possibles. Ça, je l’ai découvert sur le terrain. L’ambiance est quand même particulière, en cette période. C’était surtout tendu au début parce qu’on nous disait que la vague allait arriver. Donc on l’attendait. Et puis, finalement, il n’y a pas vraiment eu de vague. Les protocoles n’arrêtaient pas de changer. A la déclaration du confinement, les papas n’avaient plus le droit de venir, même en salle de naissance. Les premières fois qu’il a fallu interdire l’accès, ça n’a pas du tout été accepté. Cela n’a duré que vingt-quatre heures, heureusement. Après, ils ont de nouveau été autorisés en salle de naissance. Cependant, ils ne peuvent toujours pas rester pendant le temps d’hospitalisation des mamans. » Amélie François, 38 ans, hôtesse de caisse en supermarché J’avais commencé un BTS d’assistante de direction, et puis j’ai fait un stage ici quand j’étais en première année. J’ai finalement arrêté le BTS pour continuer à travailler là. Ça fait dix-huit ans. Après l’annonce de la fermeture des écoles, le vendredi et le week-end qui ont suivi, c’était la folie. Les gens se sont rués au supermarché pour faire des caddies jusqu’à 400 euros. Puis ça s’est un peu calmé, mais globalement les clients viennent moins souvent et font plus de courses quand ils viennent. Sauf les retraités, qui n’ont pas vraiment changé leurs habitudes. » Aude Pambou, 40 ans, aide-soignante en Ehpad à Sotteville-lès-Rouen Originaire du Congo, Aude a eu son diplôme d’infirmière, là-bas, en 2001. Son père, qui travaillait à l’OMS, la voyait puéricultrice. Elle a des jumelles de 12 ans et un garçon de 6 ans, que sa sœur garde pendant qu’elle travaille. Pour moi, s’occuper de personnes âgées, c’est une vocation. J’ai été élevée dans une famille nombreuse et religieuse, donc s’occuper des autres, et en particulier des aînés, c’est important. En ce moment, les résidents sont perturbés parce que les visites sont interdites depuis le 17 mars et qu’ils ne vont plus manger au restaurant, ils mangent seuls en chambre. C’est difficile pour eux. » Marie Delafontaine, 39 ans, responsable de la vie étudiante de l’université Rouen, en télétravail à Montville J’ai deux enfants, Louise, 7 ans, et William, 3 ans. Je suis en télétravail depuis le début, dès la fermeture des écoles et des universités. L’université de Rouen-Normandie, ça représente 2 500 personnes. Donc l’organisation à distance est très lourde à mettre en place. En ce moment, j’ai encore plus de travail qu’avant. Comme je m’occupe des étudiants et que plus de 50 % sont bloqués en résidence universitaire, notamment les étudiants étrangers qui n’ont pas pu rentrer chez eux, les difficultés sont nombreuses. Les petits boulots qui les faisaient vivre sont arrêtés et certains se retrouvent sans job et sans argent. Parfois je reçois des e-mails d’étudiants qui me disent qu’ils n’ont pas mangé depuis trois jours ou qu’ils sont désespérés. Du coup, fermer mon ordinateur à 17 h 30 et passer à autre chose, je ne peux pas. Là, aujourd’hui, j’ai encore 360 e-mails en attente. » Notre sélection d’articles sur le Covid-19 Retrouvez tous nos articles sur le SARS-CoV-2 et le Covid-19 dans notre rubrique Sur l’épidémie Et aussi Voir plus Introduction1Les soins relationnels sont primordiaux et délicats. Ils ouvrent à la relation, permettent au sujet souffrant, enfermé dans sa solitude d’être entendu et de pouvoir se sentir sécurisé par la réponse soignante accompagnante. L’attitude soignante adaptée aux situations, aux circonstances et aux personnes soignées demande du tact, une formation, des capacités de discernement, de distanciation et de relecture. L’accompagnement des personnes en fin de vie, présenté par les soins palliatifs, ouvre sur la quête de sens et la dimension spirituelle au cœur d’une considération de la personne dans sa globalité. Les soignants ne peuvent se cantonner à faire des soins, ils sont appelés à prendre soin. Le concept de sollicitude devient plus couramment usité dans le langage courant ou en milieu soignant, il reste cependant pour beaucoup flou. Je vous propose de découvrir pas à pas son enracinement dans cette réflexion évolutive sur l’accompagnement, son émergence dans la culture soignante et son intérêt novateur. J’appliquerai mes réflexions à la situation spécifique des soins au des personnes en fin de vie, ouverture sur la dimension spirituelle2L’accompagnement des soignants en particulier dans des contextes de fin de vie relève de l’art, étymologiquement accompagner est tout simplement partager son pain avec », cela semble trivial et souligne l’effort de partage, en général le temps du repas est un temps de communication, un temps convivial, partager son pain avec c’est aussi accorder à l’autre un peu de ce qui peut nous être superflu pour lui offrir ce qui pour lui peut être vital. L’accompagnement est ensuite devenu l’expression qui est traduite par cheminer avec ». 3Quel est l’enracinement de cet accompagnement dans l’histoire des soins palliatifs ? Dans mon travail de fin d’études infirmières Besoins spirituels des personnes en fin de vie » Furstenberg, 2011 [2] j’ai entamé une recherche sur le sujet. 4Cicely Saunders pionnière en soins palliatifs, fondatrice de St Christopher’s Hospice en 1967 à Londres, s’est attardée à préciser comment s’intégrait l’accompagnement dans une démarche de prise en charge globale des patients. Les soins palliatifs ont bien répondu à la demande d’écoute et d’attention de la souffrance des personnes en fin de vie. C’est vraisemblablement parce que ce qui a été offert a réussi à se déployer comme un espace pour le cheminement du désir fondamental qui habite l’être humain, la quête d’accomplissement. L’offre de soins palliatifs englobe donc les conditions nécessaires à ce que la vie se poursuive jusqu’au bout, mais aussi la relation indispensable pour qu’il en soit ainsi. 5Pour approcher la souffrance globale dont souffre le patient il faut avant tout avoir pour lui un regard global qui soit empreint d’attention et de présence. Ce regard, cette relation instaurée par lui, ouvre déjà, avant toute action, un espace pour que l’autre puisse faire son chemin. 6Les interventions et les soins auprès des patients ne doivent pas occuper tout l’espace, mais au contraire ouvrir l’espace pour permettre un cheminement, pour dégager la personne souffrante de ce qui l’empêche d’être présente à ce qui lui advient et l’empêche de vivre. 7Mais comment vivre cette attention, cette présence et cette écoute de la souffrance de l’autre sans un partage de ce qui se vit ? Pour pouvoir partager avec l’autre, il faut déjà connaître ses propres limites. Ce partage avec autrui doit être un lieu d’humanisation pour soi et pour l’autre. Les soins palliatifs sont des lieux d’échanges interhumains, la communication verbale et non verbale est le point d’ancrage de la rencontre avec le patient. 8Cicely Saunders rappelle que le concept central des soins palliatifs est la souffrance globale. Une approche globale, qui tient compte de la dimension spirituelle qui en est le cœur comme quête de sens, tente d’y faire face. 9Cicely, cherchant à définir ce qu’est la dimension spirituelle, nous dit que l’esprit se définit comme le principe vital qui anime l’homme, le souffle de vie » Saunders, 4 [3]. 10L’offre spirituelle n’est pas une offre en plus, au-dessus de tout contrôle des symptômes ou du soutien psychosocial, mais l’élément qui dans ces offres précises, maintient le souffle de vie. 11L’offre spirituelle est plus large que l’offre religieuse. 12Si comme Cicely Saunders nous osons entrer dans ce que vit le mourant, si nous nous laissons toucher et provoquer par sa réalité, qui est aussi la nôtre, si nous osons nous mettre en route pour nous débrouiller ensemble avec cette vérité », nous serons surpris de découvrir à notre tour que la vie est beaucoup plus que nous pensions. 13Les valeurs les plus importantes se révèlent autres que ce que nous croyions et faire face à l’épreuve et à la mort peut nous rendre paradoxalement plus vivants. 14Ceci autorise à dire que la nature essentielle de la réponse des soins palliatifs est spirituelle car les soins palliatifs offrent principalement un espace, une écoute, une attention, des conditions pour que la vie puisse être vécue et déployée jusqu’au bout malgré la mort certaine. Ils offrent une recherche persévérante, espérante »… 15Les travaux de Cicely Saunders ont permis aux soignants et aux formateurs d’approfondir par la suite les réflexions relatives aux attitudes soignantes et de préciser la distinction entre faire des soins et prendre soin, ou l’alliance des soins techniques et relationnels16Le concept du prendre soin s’est enraciné dans notre culture soignante même dans une pratique de plus en plus technique. L’inquiétude d’une présence à l’autre, lors des soins, est une préoccupation qui anime les infirmières et les formatrices pour que le milieu médical reste humain. 17 Prendre soin » d’une personne est différent de faire des soins » à cette personne, souligne Walter Hesbeen, infirmier et docteur en santé publique. 18La pratique des soins infirmiers s’inscrit dans une rencontre entre personne soignée et des personnes soignantes. Il s’agit pour les soignants de rencontrer une personne sur le chemin particulier de sa vie et de faire un bout de chemin avec elle, allant même jusqu’au bout du chemin ». Cette rencontre et le cheminement qui suit relèvent d’une relation riche qui permet d’accompagner et d’être accompagné par quelqu’un en qui on a une certaine espérance. 19Cette rencontre requiert une présence de l’un à l’autre et la reconnaissance de la différence qui permet le dialogue et la juste distance, le respect des valeurs de l’autre. 20Cette rencontre nécessite une démarche, celle que l’on peut appeler une démarche de soin » ou plus exactement une démarche du prendre soin ». Pour réussir à ajuster ce mouvement qui porte vers l’autre, les professionnels sont invités à dialoguer, à réfléchir, à analyser, à identifier les éléments qui constituent la situation de vie dans laquelle ils vont intervenir. La démarche est celle qui permet d’élaborer avec la personne soignée, et selon sa situation, ses proches, un projet de soin, c’est-à-dire d’identifier avec elle un horizon vers lequel elle souhaite progresser. La base de cette démarche, le premier objectif qu’elle poursuit, est de tisser des liens de confiance avec la personne soignée. 21Tisser des liens de confiance fondés sur le respect de la personne et qui permettent de cheminer avec elle nécessite la conjugaison de huit éléments la chaleur, l’écoute, la disponibilité, la simplicité, l’humilité, l’authenticité, l’humour, la compassion. 22Les compétences scientifiques et techniques sont, bien entendu, nécessaires et elles s’insinuent dans ces huit éléments sans pouvoir s’y substituer. La recherche de sens est ce qui permet de faire les liens entre ces différentes données. 23L’évaluation de la douleur par exemple pour les soignants qui interviennent au domicile est très complexe. Déjà le passage fortuit journalier permet difficilement l’évaluation sur les 24h. L’attente du soignant peut être l’occasion de majorer l’expression de la douleur ponctuellement par souhait d’être entendue. La personne peut aussi exprimer une douleur ponctuelle réelle qui parfois ne reflète pas la réalité quotidienne. Les douleurs sont fréquemment en lien avec certaines mobilisations ou soins. Les douleurs nocturnes peuvent-être augmentées par une angoisse croissante la nuit. La présence des proches parasite parfois l’expression de la douleur, pour des personnes qui s’expriment difficilement il arrive que le conjoint réponde rapidement, les projections personnelles ne sont pas anodines. L’anxiété de la personne et des proches en fin de vie peut être dissimulée et le soulagement de la douleur en l’occurrence parfois inadapté. Les échelles de la douleur nociceptives et neuropathiques ne suffisent pas pour bien adapter le traitement. Le soignant par exemple peut constater une augmentation des bolus de morphine la nuit alors que la douleur en principe pour cette personne est majorée lors des mobilisations, déplacements. Avec un peu de patience et d’écoute le soignant découvre que le patient a été gêné par une incontinence nocturne, trempé il cherchait à se lever pour se changer ou utiliser le pistolet’’. Une meilleure adaptation avec des protections circonstancielles permet ensuite un meilleur sommeil et l’utilisation des bolus nocturnes diminue. La présence attentionnée du soignant permet l’expression des difficultés. Avec un peu d’humour pour dédramatiser les situations susceptibles de complexer ou culpabiliser, le soignant peut donner à la personne affectée par la dégradation de son image personnelle de retrouver la joie d’un contact simple qui demeure par de-là la dégradation et qui parallèlement vise à conserver ce qui peut être préservé. Des douleurs sont parfois majorées par des souffrances en lien avec l’aspect du corps qui se dégrade, la vision de la tumeur qui grandit. Inversement certains cachent leur douleur ou ne l’expriment pas par peur des traitements. Le discernement et l’adaptation au cas par cas nécessite beaucoup de finesse et d’échanges dans la confiance. L’authenticité du soignant rassure beaucoup. 24L’attention à la personne soignée est cette capacité que l’on a de prendre soin » de quelqu’un. 25La douceur permet aux professionnels de santé d’agir comme véritables vecteurs de sérénité pour le patient et donne l’occasion de mettre en valeur, de promouvoir la caractéristique essentielle du soin infirmier, celle d’être facteur de chaleur, de confort et de prise en compte de tant et tant de détails qui sont si importants pour chaque patient mais différents pour chacun d’eux. 26L’infirmière pour bien accompagner doit tendre vers l’autonomie et favoriser celle des autres. Elle doit se connaître et avoir la capacité de prendre soin d’elle-même. 27Prendre soin est un art, celui qui réussit à combiner des éléments de connaissance, d’habileté, de savoir-être, d’intuition qui vont permettre de venir en aide à quelqu’un, dans sa situation singulière. L’art soignant pour des personnes en fin de vie ne s’improvise pas, même si certains manifestent des aptitudes manifestes spécifiques. Une formation, des capacités de relecture, de discernement permettent de le cultiver. Les capacités sont individuelles mais encore en interaction avec d’autres acteurs, les capacités à travailler avec d’autres sont primordiales pour mieux ajuster les décisions, éviter la fusion relationnelle, préciser et réadapter les objectifs et la démarche de soins. L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche. » SFAP, 1996 [1] 28La responsabilité soignante comme réponse à l’appel de l’Autre souffrant Furstenberg, 2011, 29-32 [4]. 29Le soignant a une position particulière d’aidant, il vient au secours d’une personne en détresse, avec un problème de santé. Cette personne vulnérable lui est confiée, le soignant est responsable de cette personne. 30La responsabilité vient du latin respondare répondre et désigne celui qui doit répondre de ses actes. On peut la définir ainsi assumer les conséquences des actes que l’on commet ». On distingue habituellement la responsabilité juridique de la responsabilité morale. 31La responsabilité juridique est donc invoquée postérieurement à une action pour marquer une infraction au droit. Elle peut être évoquée en amont d’une action pour rappeler au sujet les limites de cette action ou ses devoirs pour celle-ci. 32La responsabilité morale est cette attitude adaptée à l’autre qui engage le comportement du sujet dans l’action. Le monde médical est un milieu fragile, car doté d’une technique et une science dont nous ne maîtrisons pas toujours les tenants et les aboutissants. Les personnes malades ou vulnérables d’emblée se trouvent dans une position d’asymétrie par rapport au soignant qui de par sa fonction, ses connaissances, a un certain pouvoir sur lui. Les dérives sont sournoises et pas toujours conscientes, portées par le stress de cette vie qui doit courir plus vite que le temps lui-même ou une croyance parfois démesurée au pouvoir de la science… 33Les droits de la personne âgée par exemple rappellent les devoirs des soignants et l’interdiction de transgression signifiée par la pénalisation. Le code de déontologie –article 36, 37 et 38 - signifie aux médecins l’obligation d’informer, de recueillir le consentement, d’accompagner la personne en fin de vie, de devoir de soigner sans s’obstiner déraisonnablement et de les soulager sans provoquer délibérément la mort. La loi du 4 mars 2002 et la loi du 22 avril 2005 signalent que le refus de soin du patient préalablement informé de manière claire, loyale et appropriée doit être entendu et accepté – hormis dans certains cas précis comme l’urgence vitale. Pour les personnes inconscientes, il convient d’avoir recours à la procédure collégiale précisée dans la loi du 22 avril 2005 dite de Léonetti. La personne de confiance et les directives anticipées, si elles existent, participent au processus décisionnel dont le médecin détient la décision finale. Le recours à des collègues médecins extérieurs est sollicité. Les soignants qui gravitent au plus près du sujet âgé, les infirmières et les aides-soignantes en particuliers, les paramédicaux et surtout les proches forment la trame de son histoire, de ses souhaits et de ses désirs. Le soutien et la contribution de chacun des soignants et des proches permettent d’élaborer la démarche de soin du sujet âgé centrée sur le discernement de ses volontés réajustées à la réalité. L’infirmière, dans sa participation au processus d’information et de recherche de consentement de la personne âgée, dans sa contribution au processus décisionnel, dans la réalisation des prescriptions et ses réactions ou réévaluation de l’indication et de l’efficacité des traitements avec le médecin, voit sa responsabilité constamment sollicitée. Pour les personnes âgées à mi-chemin entre la conscience et l’inconscience, présentes parfois, parfois incohérentes ou dont le consentement n’est pas explicite, il convient d’avoir recours à la procédure collégiale pour éviter les décisions trop promptes ou trop aléatoires, ou résultantes d’une réaction singulière démesurée face à l’image du corps souffrant de l’autre, l’obstination déraisonnable ou l’accélération de la mort peuvent en résulter. Les concepts éthiques développés par la SFAP Société française d’accompagnement et de soins palliatifs des soins palliatifs Les soins palliatifs et l’accompagnement considèrent le malade comme un être vivant, et la mort comme un processus naturel. Ceux qui dispensent des soins palliatifs cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables communément appelés acharnement thérapeutique. Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil. Ils s’emploient par leur pratique clinique, leur enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués. » SFAP, 1996 [1]. 34La responsabilité sauvegarde la dignité. Il est bon de s’arrêter pour peser cette responsabilité et considérer l’humanité à préserver, sa dignité à sauvegarder. La dignité est ce qui est dû à l’être humain pour le seul fait d’être humain » Raymond, 1988, [5]. Armelle Debru nous rappelle l’ancienneté du terme En remontant à l’emploi ancien des termes, on trouve souvent un noyau de sens rémanent qui nous éclaire, et une distance qui nous fait réfléchir. Mot latin, la dignité dignitas a d’abord eu un sens politique et social d’appartenir au groupe de la morale. C’était la qualité de celui qui avait fait preuve de valeur et qui mériterait par là des marques de respect et de reconnaissance. » Debru, 2007, 243-247 [6]. 35La sauvegarde de la dignité est un principe constitutionnel. Cette dignité confère à l’homme le droit au respect et son fondement en est l’impératif catégorique kantien Agis de façon telle que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans tout autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme un moyen. » Toute personne vulnérable risque de voir cette dignité entamée par le pouvoir éventuel d’un autre sur lui. Il convient donc de la protéger. L’éthique vient donc répondre à cette demande de protection. 36La responsabilité vient donc comme réponse à la protection de la personne vulnérable et à l’éthique comme visée de la vie bonne avec et pour autrui dans des Institutions justes » Ricœur, 1990 [7]. Elle est le fondement de l’éthique. Responsabilité vient de répondre. Emmanuel Lévinas nous livre ses pensées sur la responsabilité comme réponse à l’appel de l’autre Je pense que la souffrance est l’enfermement, la condamnation à soi-même, et pourtant, dans la souffrance, il y a un cri, un soupir, une plainte … Le médecin est celui qui entend cette plainte. Par conséquent, dans ce secours à l’autre, à ce premier appel de l’autre, la première réponse est peut-être une réponse de médecin. Je ne dis pas que tout le monde est médecin par rapport à tout autre, mais bien certainement, cette attente médicale de l’autre constitue une des racines très profondes de la relation interhumaine. » Lévinas, 1986, 43 [8] C’est dans ce rapport à l’autre, qui naît du dialogue primaire de l’appel et de la réponse, que s’inscrit la responsabilité comme souci et que l’attention à l’autre soit la forme ultime de la sollicitude. L’autre apparaît comme Visage, Visage qui est parole. Le Moi ne peut avoir aucune emprise sur ce visage, celui-ci se donne dans la nudité sans défense », un regard qui doit être regardé, une parole, un logos Tu ne tueras pas » qui doit être respecté. Le visage de l’autre c’est mon prochain, mon frère en humanité, incarné. L’autre m’appelle et m’invoque, de par sa présence, sa pauvreté. Le Moi répond. Autrui permet au moi de réaliser son désir par la générosité. Ce désir est notre socialité ».37Le terme de sollicitude est employé dans la philosophie de Paul Ricœur. La sollicitude est spontanéité bienveillante, soucieuse de l’altérité des personnes, intimement liée à l’estime de soi au sein de la visée bonne » Ricœur, 1990, 222 [7]. Elle est au cœur de l’éthique qu’il définit comme visée de la vie bonne avec et pour autrui dans des Institutions justes ». Elle se distingue de la responsabilité décrite par Emanuel Lévinas car la relation entre moi et autrui est pour lui asymétrique, d’emblée Autrui le vulnérable, la veuve, l’orphelin » se situe dans la hauteur et appelle, le Moi est le sujet responsable qui répond et est appelé à être le gardien de son frère ». 38La sollicitude est le lien de bienveillance qui se crée avec autrui dans une réciprocité des insubstituables. Ce lien n’altère en rien l’espace vital de chaque personne, au contraire il le restaure et le soutient. C’est là que la proximité et la distance paradoxalement peuvent se rejoindre. La sollicitude invite à la proximité. La présence est aidante, lorsqu’elle soutient tout en n’accaparant pas l’espace décisionnel de l’autre, lorsqu’elle conserve cette distance relationnelle qui est le reflet du respect de l’altérité. Ceci est un exercice. La présence proche de l’autre souffrant peut aussi menacer la tranquillité du Moi et alors aussi susciter l’agressivité lorsque la sensibilité est exacerbée. C’est là que les mesures communes de justice sont là pour tempérer la dé-mesure de la relation singulière. Le tiers intervient là comme régulateur et modérateur. La proximologie est une nouvelle discipline dont le but est d’améliorer la relation du monde soignant avec l’entourage des personnes malades et d’apporter un soutien aux proches des patients, qu’il s’agisse de membres de sa famille, de son conjoint ou d’amis. Elle tente de mieux partager les savoirs, de mieux coordonner les interventions, de ménager les familles et les proches dans la durée, de les rassurer, de les soutenir tout au long de l’épreuve de la maladie. La sollicitude y trouve là sa juste place, la proximité avec une attitude ajustée n’est pas étouffante si elle sait reconnaître et respecter l’espace intime de chacun et si la présence et l’échange sont accueillis par la personne. C’est là que les relectures et une bonne connaissance de soi permettent d’éviter des projections inconscientes et parfois accaparantes. Cette proximité devient chemin d’humanité 39 … à travers les gestes de sollicitude qui font entendre au soigné ce qu’il a perdu le sens de sa dignité et le sentiment d’être toujours respectable ; ils le soutiennent dans l’acceptation de lui-même et le restaurent dans le respect et l’estime de soi. Ce faisant ils humanisent en même temps le soignant qui se tient en sa proximité et le soutient dans l’épreuve de son propre corps » 40La sollicitude, l’intimité et la discrétion professionnelle sont en étroite connivence. 41Les soignants, au domicile par exemple, sont en étroite relation avec le patient et ses proches car ils entrent dans leur environnement vital qui est aussi en quelque sorte reflet de leur vie personnelle. L’agencement de la maisonnée, son parfum et sa couleur, l’ouverture exigüe sur un jardin fleurie, les photos ou les cadres de-ci delà traduisent en quelque sorte l’histoire de la famille que la parole et les échanges, pas à pas, complètent… L’intimité réfère généralement au sentiment d’association personnelle proche avec autrui. Elle se rapporte à une connexion familière et affectivement très étroite avec d’autres en résultat à un certain nombre d’expériences communes. L’intimité véritable demande des échanges, de la transparence, de la réciprocité et incidemment une certaine vulnérabilité. 42L’atmosphère du lieu d’habitation donne d’appréhender la personne soignée dans son environnement social et culturel. Enracinée dans un contexte que le soignant peut voir, sentir, percevoir, la personne est considérée d’emblée de manière globale dans ses dimensions physiques, psychiques, sociales, culturelles et spirituelles. La considération de la personne dans sa globalité telle que le préconisait si justement Cicely Saunders trouve là toute son expression. Quelle est sa demande de soins et ses besoins dans son contexte de vie ? Quelles sont les interférences possibles entre sa souffrance morale et son environnement social ? Quelles sont ses aspirations dans ces instants précaires que la maladie avancée ou chronique rend intenses ? Autant de questions que la plongée dans le milieu de vie peut aider à discerner ou offrir des éléments aidants qui ont besoin de temps et de discrétion pour permettre le soutien dans ce chemin de vie qui demeure pour le patient et ses proches. La discrétion professionnelle, la pudeur et le respect sont des obligations ancestrales pour tout soignant dont on retrouve les racines dans le serment d’hypocrate Dans quelque maison que je rentre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. » 43C’est là que l’espace vital ou l’espace éthique est nécessaire pour préserver à chacun son intimité et éviter l’intrusion, la fusion dans la relation soignant-soigné qui nécessite tact, ajustement et discrétion. Si la confiance s’instaure lorsque les liens sont tissés, elle est renforcée dans l’intimité. Comme adjectif, intime » peut aussi référer une notion de profondeur, tel une connaissance ou une maîtrise intime d’un sujet. Les conseils du soignant peuvent être l’ancrage tant désiré pour soutenir l’espérance, les moments de réconfort, d’apaisement. Mais paradoxalement cette confiance est là aussi d’autant plus fragilisée que les personnes sont à fleur de peau » devant cette menace persistante et insidieuse de la mort du proche. 44La sphère de l’intime s’avère délicate d’autant plus que la personne fragile nécessite des soins intimes tels que la toilette matinale, des massages, des sondages… La pudeur et le respect, l’information, protègent le soigné de la violence qui peut émaner de l’intrusion dans son espace personnel. Il s’agit d’une attention à l’autre, faite de pudeur, de respect des besoins et de limites de chacun, sans infantilisation aucune » Prayez et Loraux, 2006, 51 [10]. L’acceptation ou la coopération de la personne malade dans la réalisation des soins permet d’instaurer, voire de confirmer, le lien qui peut être décrit comme alliance de soin entre le soignant et le soigné. Une proximité physique et psychique de sécurité, dans un bien-être partagé, c’est une expérience d’intimité confiante et respectueuse qui se vit à travers des contacts agréables et apaisants » Laure Marmilloud, 2007, [9] La sollicitude, encore définie par Paul Ricœur comme forme que prend la sagesse pratique dans la région des relations interpersonnelles » Ricœur, 1990, 318 [7] suscite cette disposition attentive du soignant pour ajuster les soins quotidiennement. La présence aidante ajustée du soignant vis-à-vis du soigné, relève de l’art et nécessite connaissance, intuition, savoir faire et savoir être. C’est peut-être là l’épreuve suprême de la sollicitude, que l’inégalité de puissance vienne à être compensée par une authentique réciprocité dans l’échange, laquelle, à l’heure de l’agonie, se réfugie dans le murmure partagé des voix ou l’étreinte débile des mains » Ricœur, 1990, 223 [7]. 45La sollicitude est une source de bienfaisance ou de bienveillance qui soutient, c’est une attitude soignante en elle-même qui de plus est à cultiver en société non seulement dans la sphère de l’intime mais encore dans la sphère publique. Elle donne à l’Ethique souffle et vie. Elle présente cet avantage de situer les êtres à un même niveau tout en concevant la singularité de chacun. Elle donne au soignant de donner dans cette présence attentive mais encore de recevoir l’accueil de l’autre et son partage, c’est dans cet échange relationnel que se fraie un chemin d’humanité, à la fois fragile et solide, à cultiver. Poème46 La sollicitude,Le souffle de vieDans la main de l’ami,Sauve de la attentionnée et frêle,Soutien dans l’incertitude,Sourire qui donne des ailes,Chaleur lumineuse de l’interlude ;Compagnie sur les sentiers arides,Présence ouverte sur l’infinitude,Rencontre vitale - entre l’espace vide-De deux êtres fragiles dans leur prélude ;Le clair obscur dans le passé et son épaisseur,L’union dans l’élan de l’avenir vers la hauteur,La pose dans l’instant présent de la profondeur,La jonction dans la séparation, enfin la plénitude ;La résurgence de la solidarité tombée en désuétude,La consolation assidue dans les vicissitudes,La douceur parfumée dans l’amertume,Le baume qui apaise et assume… Ô douce sollicitude !… Opportune ! » Aide-soignanteSECTEUR D'ACTIVITÉPropreté , Hygiène , SantéSALAIRE1200 € / mois à 1750 € / moisQu'est ce que le métier Aide-soignante ?L’aide soignante travaille sous la responsabilité de l’infirmier, il procure des soins d’hygiène et de confort aux patients et collabore à certains soins curatifs. Il apporte une forte dimension relationnelle au soigné afin d’assurer son bien-être physique et fait un Aide-soignante ?En premier lieu, c'est lui qui accueille les patients et les installent dans leur chambre. Il veille à ce qu'ils prennent bien leur repas et les aide s'ils en ont besoin. Il vérifie aussi que les consignes concernant leur alimentation soient bien respectées, notamment lorsqu'ils souffrent d'allergies ou suivent un régime spécial sans sel, par exemple. C'est également l'aide soignante qui veille à l'hygiène des patients il assure le remplacement des draps. Il peut effectuer tout ou partie de la toilette dans certains cas, en particulier quand ils souffrent d'une mobilité réduite. Dans ce cas, il les aide également dans leurs déplacements. Enfin, il doit apporter un soutien psychologique aux agit sous le responsabilité d'un infirmier et l'assiste pour les soins, tels que le changement de pansement, la prise de médicaments ou la prise de température. Il doit également recueillir et lui transmettre les données relatives à l'état de santé du soignant doit bien sûr respecter les règles d'hygiène, nettoyer et stériliser le matériel. Enfin, il participe à la formation des stagiaires infirmiers et pour être Aide-soignanteLes qualités humaines telles que la disponibilité ou l'empathie ne font pas tout pour être un bon aide-soignant. Il faut également allier de nombreuses compétences métier, ainsi que des capacités d' de l'aide soignante L'aide-soignant se doit de comprendre les termes médicaux et de les utiliser à bon escient pour transmettre des informations justes et claires. Il connaît les gestes à prodiguer et les protocoles pour les toilettes ou les repas. Enfin, il connaît et maîtrise les règles d' l'aide soignante Le métier d'aide-soignant est un métier difficile. En effet, ce professionnel est confronté en permanence à la maladie et à la mort. Il doit donc être en mesure de supporter cela, de savoir prendre du recul et de résister au est une oreille attentive et dispose d'une grande capacité d'écoute. Bien sûr, il est aussi capable de respecter la confidentialité sur l'état de santé de ses patients et, plus généralement, sur leur situation personnelle. Enfin, le travail en équipe est au coeur de ce métier infirmiers, médecins, ASH... L'aide-soignant doit donc être capable de travailler avec les de l'aide soignante Force et résistance physiquePatienceDiplomatieEmpathieSens de l’écouteAdaptabilitéDisponibilitéComment devenir Aide-soignante ?Données statistiques sur le poste Aide-soignanteDerniers diplômes obtenus par les membres de notre panel avant d'accéder au poste de Aide-soignanteL'aide soignante débutant percevra un salaire variant de 16 à 18 k€ bruts par an. Après des années d'expériences, il pourra prétendre de 18 à 21 k€. Si vous travailler déjà en tant qu’aide-soignante sans avoir le diplôme, il est possible de prétendre à la VAE Aide-Soignante dès un an d’expérience. Faire une VAE aide-soignante pourrait vous aider lors de votre négociation est possible d'évoluer dans sa carrière d'aide-soignant après avoir cumulé 3 années d’expérience. Dès lors, il est possible de passer l'un des nombreux concours du secteur médico-social, pour devenir, par exemple, infirmier ou encore auxiliaire de du métierÉvolution de l'effectif au cours des dernières métiers peuvent aussi t'intéresser

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